Notre Dame de la Gloriette, grand orgue
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Cette église fut édifiée de 1684 à 1689 pour être la chapelle du Collège du Mont, dirigé par les Jésuites. Elle reçut d'abord le titre de Sainte-Catherine-Lès-Arts. Son style témoigne du goût de l'antique instauré par les architectes italiens. Elle devint église paroissiale sous le titre de Notre-Dame au concordat de 1802. Elle reçut alors plusieurs pièces de mobilier venus d'autres églises de Caen : en premier lieu, le baldaquin et son ange du Gloria (d'où le titre de N.D. de la Gloriette) ainsi que l'autel central surmonté du groupe de la Nativité en provenance de l'église de la Trinité. Elle fut épargnée par les bombardements de juin-juillet 1944 alors que l'ensemble architectural voisin, séminaire et chapelle construits par Saint Jean Eudes et devenus ultérieurement l'Hôtel de Ville étaient complètement anéantis.
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La reconstruction de Caen entreprise après la deuxième guerre
mondiale modifia l'aspect du centre ville en donnant davantage de place aux
bâtiments administratifs ainsi qu'aux espaces verts, au détriment des immeubles
d'habitation. Ces aménagements conduisirent aux environs de 1980 à la suppression
de Notre-Dame en tant que lieu de culte. Elle est alors devenue lieu de concerts.
Un premier orgue fut installé en 1837 dont la puissance et les dimensions
se révélèrent insuffisantes pour l'édifice. Il fut remplacé en 1859 par un
orgue entièrement neuf, y compris son grand buffet, construit par Verschneider.
Plusieurs modifications furent ensuite apportées. Mutin disposa les jeux du
positif dans une grande et laide boîte expressive sur le côté du grand orgue,
tandis que la montre de ce positif demeurait en place à titre décoratif. Puis
Cavaillé-Coll apporta quelques modifications, et plus tard, en 1932, Gonzalez
effectua une réharmonisation totale. En 1960, la maison Rœthinger restaura
complètement l'instrument qui avait souffert des intempéries entraînées par
la guerre. La boîte expressive de Mutin fut supprimée, et les jeux du positif
reprirent place dans le petit buffet conçu pour les abriter. En tout, 39 jeux,
dont 5 par extension, avec transmissions électriques.
(Renseignements empruntés à Francis Lecompte et Bernard Lechevalier dans «
Art de Basse-Normandie » n°25, 1962.) F.C
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composition :
Grand-Orgue : Montre 16 Montre 8 Bourdon 16 Flûte 8 Salicional 8 Prestant 4 Flûte 4 Doublette 2 Plein-Jeu 5 rgs Trompette 8
Positif : Bourdon 8 Prestant 4 Flûte 4 Quarte 2 Nasard Tierce Cymbale 4 rgs Cromorne 8
Récit expressif : Principal 8 Gambe 8 Voix céleste 8 Cor de Nuit 8 Flûte 4 Octavin 2 Sesquialtera 2 rgs Plein-Jeu 4 rgs Trompette 8 Clairon 4 Basson 16 Hautbois 8 Voix humaine 8
Pédale : Soubasse 16 Soubasse 8 Principal 16 Principal 8 Principal 4 Bombarde 16 Bombarde 8 Bombarde 4
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vue sur le positif et la "caisse" qui lui tient lieu de buffet ;
la console électrique
Notre Dame de la Gloriette, orgue de choeur
L'orgue de choeur de Notre-Dame de Caen est sans doute contemporain du grand orgue et construit, comme lui, par Verschneider. Il est actuellement difficile d'accès, d'abord en raison de sa configuration, et parce que l'église Notre-Dame est habituellement fermée au public. Cet orgue se trouve sur le côté droit du choeur, adossé à un pilier. On ne peut donc y avoir accès par l'arrière comme c'est généralement le cas. La console était primitivement devant le buffet que l'organiste avait derrière lui. Vers l'année 1960, cette console fut déplacée pour être mise sur le côté gauche du buffet que l'organiste avait alors devant lui. Cette transformation visait alors à dégager l'espace central du choeur où un autel très laid, et de surcroît à roulettes, servait pour certaines messes, alors que d'autres utilisaient l'autel du baldaquin. Selon le docteur Bernard Lechevalier, il a été reconstruit par le Facteur Ruche, de Lyon. F.C.
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le buffet très travaillé, et la console séparée,
visible sur cette image ancienne, et qui fut ensuite déplacée
sur le coté
Grand-Orgue : Bourdon 16 Montre 8 Flûte harmonique 8 Prestant
4
Récit expressif : Gambe 8 Voix céleste 8 Trompette 8
Pédale : Soubasse 16 Bourdon 8 Flûte 4 (extensions du bourdon 16 GO)
tirasses RE GO en 8 et 4 , accouplement RE/GO en 16,8,4 double registration
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console électrique de série Ruche
un concert à Notre-Dame de la Gloriette